
ORKAIA x EspagnExport : un partenariat clé pour accélérer l’export
novembre 25, 2025La prospection B2B fait partie de ces sujets que tout le monde pense maîtriser… jusqu’à ce qu’on observe les résultats réels. Les décideurs sont plus sélectifs, les messages se ressemblent, et les équipes commerciales se débattent entre recherche de contacts, relances et manque de temps.
Dans ce contexte, certaines erreurs reviennent systématiquement. Elles paraissent mineures, mais cumulées, elles expliquent une grande partie des difficultés rencontrées dans le développement commercial.
Voici les dix erreurs les plus fréquentes, analysées avec un regard pratique et actuel.
1. Cibler trop large et perdre en pertinence
Prospecter “en masse” peut sembler rassurant : plus de volume donne l’impression d’augmenter les chances de succès. Pourtant, l’effet inverse se produit. En adressant un marché trop large, le discours devient générique, les messages manquent de nuances et les interlocuteurs ne se sentent pas concernés.
Un ciblage clair, construit à partir d’un persona bien défini, permet d’ajuster le ton, les arguments et même le canal à privilégier. La pertinence devient alors un vrai levier de conversion.
2. Travailler avec des données obsolètes
Une grande partie des échecs en prospection provient simplement… d’emails invalides ou de contacts qui ne sont plus en poste. Ce problème est souvent invisible au premier abord : on attribue un manque de réponses à la mauvaise accroche ou au mauvais timing, alors que la cause est beaucoup plus simple.
La donnée fraîche n’est pas un “plus”, c’est une condition essentielle pour avoir des conversations utiles. Une liste de contacts récente augmente mécaniquement les réponses et la crédibilité.
3. Passer plus de temps à chercher des prospects qu’à les contacter
Il suffit d’observer une journée type de commercial pour comprendre la source du problème : trop peu de temps est consacré aux échanges, trop de temps est perdu dans la recherche. Identifier un bon profil, vérifier qu’il correspond bien à la cible, s’assurer que l’entreprise est pertinente… ces tâches consomment des heures.
Quand cette charge est allégée, les résultats changent immédiatement : plus de messages personnalisés, plus d’appels, donc plus d’opportunités. C’est exactement pour cela que certaines entreprises externalisent la partie sourcing.
4. Envoyer des emails trop génériques
Les emails standardisés que tout le monde reçoit ne fonctionnent plus. Les décideurs repèrent instantanément un message sans effort et le mettent à la corbeille sans même l’ouvrir.
À l’inverse, un message qui fait référence à une réalité du secteur, à un problème concret ou à une évolution du marché donne envie d’échanger. La personnalisation d’un email n’est pas une décoration : c’est ce qui transforme une sollicitation en conversation.
5. Contacter des profils qui ne peuvent pas acheter
Il est tentant de se dire “on verra bien”, et de contacter des profils approximatifs. Mais cette approche finit par remplir l’agenda de rendez-vous non qualifiés, qui ne débouchent sur rien.
Un minimum de qualification préalable permet d’éviter des discussions inutiles et d’améliorer la productivité commerciale. Parfois, éliminer un prospect trop éloigné de la cible, c’est gagner une opportunité ailleurs.
6. S’appuyer uniquement sur l’emailing
L’email n’est pas mort, mais il n’est plus le canal miracle qu’il a été. Les filtres anti-spam sont plus stricts, et les boîtes professionnelles débordent. Un message isolé se perd facilement dans le volume.
Les entreprises qui combinent plusieurs canaux (email, téléphone, LinkedIn) créent plus de points de contact et multiplient leurs chances d’obtenir une réponse. Une approche multicanale n’a pas besoin d’être complexe pour être performante.
7. Ignorer l’importance du bon timing
Un même message peut fonctionner ou échouer selon le moment où il est envoyé. Un prospect en restructuration ou en pleine phase de croissance est naturellement plus réceptif qu’un prospect en baisse d’activité ou focalisé sur des urgences internes.
Pour augmenter ses chances, il faut travailler avec des données récentes, mais aussi accepter que certaines relances se jouent dans la durée. Le timing est souvent une question de patience.
8. Ne pas analyser ses résultats de prospection
Certaines équipes prospectent beaucoup mais ne savent pas exactement ce qui fonctionne. Elles envoient des messages, tentent des relances et avancent “au feeling”.
Analyser quelques indicateurs simples (taux d’ouverture, réponses, rendez-vous) permet de repérer ce qui mérite d’être ajusté. Une prospection pilotée par la donnée devient rapidement plus efficace, car chaque action s’appuie sur un apprentissage concret.
9. Arrêter la prospection dès que le pipeline semble rempli
C’est l’un des pièges les plus fréquents. Lorsque les rendez-vous s’accumulent, la prospection est mise en pause. Quelques semaines plus tard, le flux de nouvelles opportunités se tarit, et il faut repartir à zéro.
Une prospection régulière, même avec un volume réduit, suffit à éviter ces cycles irréguliers. Ce rythme constant donne une meilleure visibilité et stabilise l’activité commerciale.
10. Penser que “plus de contacts” suffit à réussir
L’idée que la prospection est un jeu de volume a la vie dure. Pourtant, la plupart des équipes performantes travaillent sur des listes courtes mais ultra-ciblées.
Un seul contact pertinent peut générer une discussion sérieuse, là où cinquante profils approximatifs ne donneront rien. La qualité des données est un véritable moteur de performance, pas un détail.
La prospection B2B est efficace lorsque la méthode, la donnée et le timing s’alignent. En évitant ces dix erreurs récurrentes, les entreprises gagnent en productivité et en cohérence commerciale.
C’est précisément l’ambition d’ORKAIA : fournir des leads qualifiés, recherchés à la demande, pour permettre aux équipes commerciales de se concentrer sur ce qui a réellement de la valeur — créer du lien et générer des opportunités.




